Nous avions une double ambition pour le site, à savoir "harmoniser", c’est-à-dire par le biais du bâti en lui-même, unifier l’ensemble d’un site constitué actuellement d’un « périphérique » et de bâtiments avoisinants ayant tous des typologies diversifiées; et "promouvoir", c’est-à-dire contribuer à améliorer les modes de déplacement plus respectueux de l’environnement. Le projet a donc été conçu de manière à ce que celui-ci devienne un repère pour tous (usagers de la route, cyclistes, motards, piétons, habitants, riverains, commerçants, navetteurs, etc.). C’est dans cette même optique que le parking devient une véritable extension de la voie publique, qui a pour vocation, entre autres, de véritablement attirer les usagers de la route et de les inciter à utiliser un autre type de mobilité dans Bruxelles. La création de ces nouvelles places de parking (+/- 1300 unités) permet de requalifier et de redéfinir l’identité du site, en lui attribuant un rôle majeure dans tout l’ouest de Bruxelles. Par la même occasion, il permet sans aucun doute de désengorger la ville et d’améliorer substantiellement la qualité de la mobilité de celle-ci. Nous avons donc conçu le parking comme une surface continue et repliée sur elle-même, à la manière d’une carte routière où deux points pourtant éloignés se superposeraient et finiraient par se confondre en plan. Toute l’idée du parking est de symboliser, par le bâti,  et donc de traduire dans l’architecture, la vocation des parkings de dissuasion, qui consiste à rapprocher les gens, à faciliter la circulation et à réduire le temps de déplacement des utilisateurs.