Les résultats à atteindre, nombreux et variés, ont été les suivants : démolition et reconstruction des volumes vétustes et des sanitaires insalubres, sécurisation des espaces intérieurs, sécurisation des accès extérieurs, réorganisation, rationalisation et séparation des différentes fonctions par bâtiment, des flux internes, des horaires, etc. Enfin, il s'agissait en outre de renouveler les enjeux pédagogiques via les nouvelles technologies, d'assurer l’accessibilité aux Personnes à Mobilité Réduite aux principaux services  tout en garantissant le confort des locaux et la maitrise des frais de fonctionnement.

L’institut bénéficiera de 4 nouveaux volumes : le bâtiment G (salles de classes) est adossé au pignon du volume principal de l’institut (rue Sœur Lutgardis), le bâtiment F (Administration) permet la centralisation de toutes les fonctions administratives actuellement casées dans des volumes différents, le bâtiment B occupe la place de l’ancien couvent (démoli) et est érigé entre deux bâtisses existantes et les sanitaires (garçon, filles et PMR) sont finalement centralisés au même endroit.

L’école (surface totale du terrain +/- 6.250 m²) s’insère dans un quartier où des maisons ouvrières en briques se succèdent sans solution de continuité. L’Institut Sainte-Thérèse d’Avila est le résultat de plusieurs interventions architecturales qui se sont ajoutées au fil du temps : le langage hétéroclite des architectures existantes confirme et matérialise ces circonstances. Les matériaux traditionnels employés (briques, béton clivé, zinc, etc..) ont été composés dans un langage architectural contemporain : des volumes sobres, fonctionnels mais de caractère ont ainsi pris forme. Les surfaces en métal déployé blanc, en filigrane, évoquent les circulations verticales extérieures des différents volumes. Des « ailettes » brise-soleil agrémentent sur deux étages le Bâtiment G.